Gérard Hérold ( Commandant Gilles ) est né le à Mulhouse et mort le à Paris.

Gérard Hérold entame sa carrière d’acteur en 1966 en rejoignant le casting du feuilleton Thierry la Fronde. L’année suivante, il se glisse dans la peau de Roland Sénéchal aux côtés de Geneviève Fontanel dans La Vie commence à minuit. En 1973, il incarne le protagoniste des Fraises d’automne et prend le rôle du roi Alphonse V dans le feuilleton Le Secret des Flamands, partageant l’affiche avec Isabelle Adjani et Jean-Claude Dauphin.

En 1975, Édouard Molinaro le sélectionne pour interpréter Delorme dans son film Le Téléphone rose, aux côtés de Mireille Darc. Michel Drach fait appel à lui pour Parlez-moi d’amour, Pierre Granier-Deferre le choisit pour Adieu, poulet, où il partage l’écran avec Lino Ventura, et José Giovanni l’intègre dans Comme un boomerang, aux côtés d’Alain Delon.

En 1977, Philippe Monnier attribue à Gérard Hérold le rôle de Bill, aux côtés de Claude Brasseur, dans Monsieur Papa, tandis que Robert Lamoureux lui confie le personnage du commandant Gilles dans La Septième Compagnie au clair de lune. Il se distingue également dans Mort d’un pourri, aux côtés d’Alain Delon, et endosse le rôle d’Alain Valdez dans les deux films de Molinaro en compagnie de Marie-Hélène Breillat, Claudine s’en va et Claudine en ménage.

Pendant les années 1980, Alain Delon fait appel à lui pour ses productions Pour la peau d’un flic et Le Battant. Dans la série allemande Lindenstraße de Hans W. Geißendörfer, Gérard Hérold se glisse dans la peau de Frédéric de Pasquale et Jean-Luc Mourrait, l’amant de Tanja Schildknecht (Sybille Waury). Son ultime rôle, celui de Patrick, est joué en 1991 aux côtés de Gérard Depardieu dans Mon père, ce héros de Gérard Lauzier.

Sa voix demeure familière grâce à sa participation à de nombreux documentaires, films institutionnels et publicités. Malheureusement, sa vie prend brusquement fin le 19 août 1993, suite à une crise cardiaque survenue dans le 10e arrondissement de Paris.